Mon intention n'étant pas d'en faire un roman, je vais quand même essayer de résumer sommairement les différentes phases de l'aventure.
Un oeil attentif dans le rétroviseur associé à une grande rapidité d'analyse (plus de 50 m entre le véhicule et le bateau m'étant apparu comme anormal) m'ont permis de reprendre la situation en main sans autre dégât qu'une petite frayeur (frayeur partagée par le premier véhicule qui me suivait, en l'occurrence une auto-école).
Tout ceci réalisé sans aucun trucage (tant au niveau du bateau que du ciel) mais la photo suivante prise sous un angle différent donne un aperçu un peu différent....
Les difficultés liées au moteur principal étant loin d'être toutes résolues, une promenade avec le moteur de secours permit quand même de vérifier la tenue du bateau à la mer par temps calme.
Par contre je me suis vite rendu à l'évidence, ce bateau vu sa très faible hauteur sur l'eau et le fait qu'il ne soit pas auto-videur n'était pas fait pour rester au mouillage puisque dès qu'il y avait un peu de vent d'ouest et/ou de la pluie (et nous avons été gâté cet été) il fallait écoper à marée basse sous peine de retrouver le bateau coulé à la marée suivante!
Vers mi-août les problèmes du moteur étaient pratiquement réglés et une dernière intervention en mer (avec un spécialiste) était programmée lorsque la tempête du 15 août est arrivée.
Les vents déchaînés ont eu raison des taquets d'amarrage du bateau ce qui fait que celui-ci n'était plus tenu que par l'amarre de secours avec pour conséquence de mettre le bateau par le travers et les vagues ont fini par retourner le bateau!
J'ai donc découvert ce triste spectacle le lendemain midi lorsque j'ai voulu aller écoper le bateau: un bateau retourné et partiellement envasé avec tout le matériel baignant dans l'eau de mer et la vase (moteurs y compris). Par pudeur et par respect pour le bateau, je ne publierai pas de photos de celui-ci en fâcheuse posture.
Il ne fallut pas moins de 5 personnes pour réussir à le remettre à l'endroit (non sans mal) et constater que beaucoup d'éléments avaient soufferts. Le bateau (du moins ce qu'il en reste) a donc été rentré sous le hangar à Rouans et devrait prendre le chemin de la région Tourangelle pour naviguer (après des réparations conséquentes) sur la Loire (ce qui semble plus raisonnable pour lui).
Tout ceci fait que je vais rester sans bateau pendant quelque temps (et probablement de très nombreuses années) car pour le premier (barque à Pont Saint Martin) celà s'était déjà mal terminé et vu que la situation s'est aggravée pour le second, je n'ose imaginer ce qui pourrait arriver pour le troisième!
Donc fin des aventures nautiques et places à d'autres!
2 commentaires:
Il est fort dommage que cette belle aventure se termine aussi vite car plusieurs places avaient été vendues (au marché noir) pour les futures marées de septembre... Et une équipe avait déjà été formée pour intervenir en urgence sur la réparation du navire (ces spécialistes ayant fait leur preuve sur ROH et dont certains iront bientôt secourir le PAN et le HAMZA). Mais il est peut être plus raisonnable de garder les pieds sur la terre ferme!
J'ai quand même une question qui me trotte dans la tête: c'est étonnant pour un ancien de la royale d'avoir si peu de chance avec la marine civile! Peut-être le de baptème du bateau?
Good post.
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