jeudi 12 mars 2009

Huitres Berneriennes à l'anis

La saison des huîtres tire à sa fin et avant de s'occuper du cas des palourdes, je vous livre une recette d'huitres chaudes à l'apéritif anisé.
Ouvrir des huîtres de belle taille et de provenance de la côte de Jade (Bernerie de préférence). Oter la coquille supérieure et vider l'eau puis attendre 20mn pour vider la 2ème eau. Disposer sur un plateau allant au four.

Faire un hachis d'échalote et en déposer quelques petits morceaux dans chaque coquille. Ajouter un peu de persil haché et une noisette de beurre (salé bien entendu car sinon celà ne s'appelle pas du beurre mais de la margarine). Puis vient le moment délicat du dosage de la boisson anisée. Prendre un compte goutte et déposer religieusement 4 à 6 gouttes (suivant la taille de l'huître) dans chaque coquille.

Mettre le four sur grill et lorsqu'il est bien chaud, glisser le plateau sous le grill et attendre environ 15 mn. Sortir rapidement du four et déguster avec un vin blanc du Pays de Retz (pas obligatoire mais conseillé).

BON APPETIT

vendredi 29 février 2008

VACANCES à LONDRES


Nous avons profité des vacances scolaires de février pour effectuer un séjour à Londres afin d'y retrouver Arnaud puisqu'il y est maintenant installé depuis le mois de novembre dernier.

Un peu plus d'1 heure d'avion depuis Nantes pour arriver chez nos amis Anglais et presque autant en train pour rejoindre le centre de Londres et se familiariser avec le métro Londonien.
Aussi incroyable que celà puisse paraitre nous n'avons eu droit ni à la pluie Anglaise ni au célèbre brouillard (smog) Londonien, mais il ne faut pas en déduire non plus qu'il y faisait un soleil magnifique (tout le temps) et que nous étions en chemisette dans les rues de la capitale.
Nous avions trouvé un hôtel dans le centre et à proximité d'une station de métro afin de pouvoir se déplacer aisément et si la situation de celui-ci était parfaite, nous nous y sommes pourtant sentis un peu à l'étroit! Ce séjour nous a permis de constater qu'Arnaud était correctement installé (bien mieux qu'à Paris) mais que la vie y était encore plus chère!
Beaucoup de stations de métro et pas mal de marche à pied pour découvrir les différents type d'architecture de la ville ainsi que les incontournables de la capitale Anglaise. Ainsi nous avons pu visiter Westminster (abbaye et cathédrale), le parlement et Big Ben, la Tour de Londres, Covent garden, Trafalgar square, etc.... sans oublier bien sûr Buckingham palace.

Bref un agréable séjour en compagnie de notre fils à qui nous souhaitons bonne chance dans sa nouvelle vie et dans la recherche d'un emploi dans son domaine professionnel, puisqu'après un emploi dans le secteur vestimentaire (pour parfaire son niveau d'Anglais) il recherche maintenant dans le secteur du graphisme.

jeudi 28 février 2008

Menaces sur la pêche à pied à La Bernerie

IMAGES DU PASSE ?



C'est ce qu'on est effectivement en droit de se demander après les nouvelles offensives hivernales des ostréiculteurs de la baie de Bourgneuf.
Les parcs à huitres sont déjà très présents dans la baie de Bourgneuf et notamment dans le secteur des Moutiers et de La Bernerie mais à priori pas encore assez selon certains ostréiculteurs qui viennent de déposer un dossier afin d'étendre leurs parcs sur La Bernerie. Si, et j'en conviens bien volontiers, ils ont comme tout un chacun le droit de travailler et de vivre de leur travail, il n'en demeure pas moins que l'estran est un domaine fragile et que l'on ne peut pas y faire n'importe quoi. L'argument principal des ostréiculteurs est l'envasement de certains parcs qui rend leur exploitation impossible (impossible ou demandant un peu plus de travail?) et si cet envasement est bien réel il faut aussi bien prendre conscience que les parcs y participent de manière non négligeable en créant un obstacle à la circulation de l'eau. Alors créer de nouveaux parcs reviendrait à accélérer encore ce phénomène et à envaser des zones qui ne le sont pas, une fois de plus on marche sur la tête!
De plus les projets d'extension portent sur une zone touristique très fréquentée et riches en coquillages et crustacés où les pêcheurs à pied de loisir ne pourront plus accéder même si bien entendu les ostréiculteurs laissent entendre qu'ils tolèreront la présence de ceux-ci. Ajoutez à la présence des parcs les passages répétés des tracteurs sur un estran fragilisé et soyez assurés que même si on vous autorise à y pratiquer votre loisir préféré, dans peu de temps il n'y aura plus rien à y pêcher!
Pour être complet sur ce point il est bon de savoir qu'il existe actuellement nombre de parcs dans la baie dont l'exploitation est gelée par les Affaires Maritimes, là aussi il faudrait faire preuve de bon sens et commencer par réouvrir des parcs existants avant de vouloir en créer d'autres.
Un autre point me préoccupe beaucoup car je m'interroge s'il a un lien avec cette affaire d'extension des parcs à huitres et je vous en laisse juge.
Depuis l'automne 2007 on assiste à une recrudescence des contrôles des inspecteurs des Affaires Maritimes envers les pêcheurs d'huitres sur le secteur de La Bernerie, ce qui me laisse à penser que l'on voudrait préparer le terrain que l'on ne s'y prendrait pas autrement!
Quand on pense que les professionnels se plaignent de la prolifération des huitres sauvages à La Bernerie car celà nuit au développement de celles qui sont dans les parcs ( alors qu'en même temps on veut augmenter les parcs et par conséquent accentuer cette prolifération et donc comprenne qui pourra!) et qu'il n'y a pas si longtemps des essais de destruction des huitres par épandage de chaux (si! si!) ont été effectués par les ostréiculteurs avec la bénédiction des Affaires Maritimes. Et maintenant on vient verbaliser le pauvre quidam qui pêche plus de 5 kilos d'huitres lors de sa marée! On devrait plutôt le décorer car outre sa contribution au maintien de l'équilibre fragile de l'estran, il participe aussi au maintien du lien social et de la convivialité (indispensables à notre époque de l'individualisme à outrance) en distribuant la plus grande partie de sa pêche auprès de sa famille et de ses voisins!
Alors évidemment là aussi il très facile de faire du chiffre (à l'image de ce qui peut se passer sur nos routes), il suffit d'attendre tranquillement sur les parkings le retour des pêcheurs et de verbaliser à tour de bras des gens qui ne font rien de répréhensible.
Ce qui serait nettement plus intelligent (mais qui rapporterait beaucoup moins et qui serait plus fatigant pour nos braves contrôleurs) serait de faire appliquer la réglementation concernant la pêche des palourdes. La palourde, contrairement à l'huitre, est en danger sur cet estran par la pratique de sa pêche au râteau qui détruit les juvéniles ainsi que toute forme de vie par le simple retournement de l'habitat. Cette pratique pourtant interdite et mettant en danger cette espèce ne fait l'objet d'aucun contrôle car là on ne peut pas se contenter d'attendre sur les parkings, il faut sortir de son véhicule et se rendre sur place pour constater les faits (même lorsqu'il pleut ou qu'il fait froid)!
Alors à quand des contrôles intelligents?

lundi 24 décembre 2007

HUITRES de fin d'année

Une marée de plus de 80, un soleil magnifique, Noël dans 2 jours et il n'en faut pas plus pour voir arriver dès l'aube des centaines de personnes sur l'estran de La Bernerie.
Le froid polaire du matin n'a pas découragé les amateurs d'huîtres, bien au contraire, car ils sont sûrs qu'elles seront bien fraîches!
La réputation des huîtres de la Bernerie n'est plus à faire et certains viennent de loin (un coup d'oeil sur les plaques d'immatriculation des véhicules permet de le vérifier) afin de s'approvisionner pour les fêtes et régaler leurs invités de ces délicieux mollusques.


Un groupe de pêcheurs du Pays Rennais pose pour la photo sous le ciel bleu et devant des paniers bien remplis.

Les hommes courbent le dos, s'évertuent à décoller les huitres des rochers et remplissent les paniers; pendant ce temps là leurs épouses sont en pleine discussion (elles s'échangent probablement leurs meilleures recettes pour préparer le fruit de la pêche).
A peine 11h00 et tous les paniers (ou presque) sont pleins et il est temps de regagner les véhicules pour y déposer la pêche, enlever les bottes, remettre un peu d'ordre dans la coiffure (pas tous) et se diriger vers le PMU car c'est bien connu " Jour de grande marée = Quinté assuré !"
Avec quelques carafes de différents vins blancs et après avoir pris les conseils (avisés?) des spécialistes turfistes, les jeux sont rapidement effectués car il est déjà temps de rejoindre le restaurant (bien mérité après tant d'efforts).

Une tablée de 20 personnes, un bon repas bien chaud et direction Rezé (halte obligatoire sur le chemin du retour). Une boisson chaude suivie de boissons plus fraîches et nos pêcheurs repartent pour la dernière étape de la journée.

Déjà le soir et voici le résultat d'une dure journée de labeur.


Elle est pas belle la vie?

mardi 27 novembre 2007

Foire à la Pie


Tous les ans à la Saint Clément (23 novembre) se tient la foire à la Pie au village de Launay sur la commune de Rouans. Cette foire si particulière et vieille de plusieurs centaines d'années tire son nom des habits (blanc et noir) des moines qui à l'époque ont fondé cette foire.
Rouans, pour ceux qui ne connaissent pas cette charmante cité de caractère (comme ses habitants), est une commune située au coeur du Pays de Retz; le Pays de Retz étant lui-même une région du Sud Loire reliant Nantes à l'océan en passant par les confins de la Vendée.

Cette foire ancestrale rassemble une multitude de visiteurs chaque année à la même époque qui envahissent le village tôt le matin afin d'y dénicher la bonne affaire.



Vous y trouverez tout ce dont vous pouvez avoir besoin et même parfois ce dont vous n'aurez jamais besoin!
Le domaine est très vaste et s'étend du matériel de pêche (spécifique pêche à pied) jusqu'aux animaux de la ferme en passant par le linge de maison, les pièges à nuisibles, les arbres fruitiers, le prêt à porter dernier cri, etc.... Bien entendu ce rendez-vous est très prisé des habitants de la région qui s'y retrouvent avec plaisir autour des nombreuses buvettes et stands de restauration dressés pour l'occasion. Tout ceci se passe dans la bonne humeur et sans fioritures; pour preuve vous pouvez voir ci-dessous un grilladin ayant fait tomber la saucisse (maladresse ou fatigue?) dans la cendre et s'apprêtant à la glisser discrètement entre 2 tranches de pain.

Personne ne s'offusquera de la chose car ici on sait bien qu'a partir du moment où la nourriture est accompagnée du cépage local (Grolleau) nul ne peut être malade.

Derrière cette façade officielle et connue de tout un chacun avec ses tractations et marchandages propres à toutes les foires de France, se cache un marché parallèle volontairement gardé secret et connu seulement d'une poignée d'initiés.
En regardant d'un peu plus près un oeil averti ne manquera pas de remarquer dans le flot des chalands qui déambulent que certains viennent de plus loin que le Pays de Retz.

Un Asiatique se faisant discret au milieu des gens du cru



Des négociateurs Africains déambulent incognito


Même si les animaux en vente sont de premier choix et que le grolleau vendu est de première qualité, ce n'est certes pas çà qui peut suffire à amener de si lointains voyageurs.

L'explication est à chercher un peu plus loin. Il faut savoir qu'à quelques kilomètres de là se trouve un des fleurons de l'industrie Française, leader de la construction navale militaire Européenne: DCN.
Et c'est là au beau milieu de la foule rurale, et en toute discrétion, que se négocient de fabuleux contrats entre les commerciaux de DCN et les acheteurs venus du monde entier.

Une équipe de commerciaux de DCN


Les négociateurs Français (triés sur le volet) savent se fondre à merveille dans la population locale et même les plus fins limiers ne sauraient reconnaître de redoutables hommes d'affaire dans cette troupe paraissant être en goguette!
C'est bien là leur force: s'intégrer parfaitement dans le paysage local et passer inaperçu pour mener à bien les négociations qui assoiront le leadership de DCN.
Pour donner un ordre de grandeur de l'importance de cette manifestation en terme financier, on peut dire que la Foire à la Pie est à la propulsion navale ce qu'est le salon du Bourget à l'aviation.

Ci-dessus le responsable commercial de la zone Asie, de retour d'une mission confidentielle au Pakistan, expliquant à l'un de ses collaborateurs comment il vient de vendre 2 sous-marins dotés des toutes nouvelles technologies de propulsion anaérobie.

Là aussi qui pourrait deviner que l'homme en pleine tractation devant un faitout de vin chaud est l'ancien cadre commercial du service Diversification responsable des segments Agriculture et Pêche (le nombre de commandes engrangées durant son activité est tout simplement impressionnant!).


Voilà, j'ai soulevé un peu le voile sur un pan caché de notre économie et lorsque vous viendrez à la Foire à la Pie, vous la verrez sous un autre oeil!

P.S. Message codé: De nombreux animaux étaient présents à cette édition 2007 mais aucun chevreuil n'a été vu alors que le Pays de Retz en comptait par centaines ces dernières années.

Trophée des AS




Le samedi 24 novembre 2007 a eu lieu la 4ème édition du Trophée des AS au boulodrome du Bêle à Nantes.
Cette compétition originale et unique en France de par sa formule, organisée par le club de palet de Rezé, a vu une centaine de joueurs s'affronter tout au long de cette journée.

Après le rappel, par l'arbitre officiel de cette compétition, des règles particulières applicables à ce tournoi majeur de palets Breton; les parties se sont enchaînées sans discontinuer (mise à part une brève pause déjeûner) tout au long de la journée.













9 joueurs du Palet Club Château Rezéen ont pu participer à cette compétition et mesurer ainsi le chemin à parcourir pour faire jeu égal avec les meilleurs de la discipline. En effet le niveau de ce tournoi est très relevé car les champions se donnent rendez-vous à Nantes tous les ans pour se mesurer en individuel dans une épreuve qui ne permet pas le moindre faux pas.

Pour la 4ème année consécutive c'est Gary SCURR de Loire Atlantique qui a remporté cette compétition devant Jean BRILLET (Ille et Vilaine) et Serge Thiercelin (Côtes d'Armor).

Les finalistes avec le président du Palet Club de Rezé


Rendez-vous est déjà pris pour l'année prochaine avec quelques modifications dans l'organisation ainsi que dans le règlement du tournoi car il faut là aussi sans cesse évoluer sous peine de régresser.
Une seule chose est sûre de ne pas changer c'est la convivialité de cette compétition, convivialité reconnue et approuvée par tous.

lundi 22 octobre 2007

Pêche à la crevette


La pêche à la crevette est une activité très répandue sur la côte de Jade et plus particulièrement entre la Sennetière et La Fontaine aux Bretons en passant par Port Royal, le rocher Vert, le rocher du Nor, Créve Coeur, La Boutinardière et Monval.
C'est une pêche automnale (de septembre à mi-novembre) pour la crevette rose et hivernale (novembre à mars) pour la crevette grise appelée ici boucaud.
Retour de pêche à Port Royal



Bien entendu durant tout l'été ces malheureuses sont pourchassées par une horde d'envahisseurs d'appellations diverses suivant leur région d'origine (Doryphores, Polisseurs de rochers, Ravageurs, etc...) qui ne se soucient guère de la préservation de la ressource et ramassent du foin (crevettes de petite taille).

Jusqu'à présent ces crustacés ont su s'adapter pour passer cette période délicate de l'année et atteindre la taille adulte en nombre suffisant pour régaler les pêcheurs locaux le moment venu.



Pêche du soir à la Boutinardière



Mais depuis quelque temps un autre danger beaucoup plus grave que le précédent menace l'existence même de ces crustacés sur la côte de Jade et c'est pourquoi cette question a été abordée lors du Grenelle de l'environnement qui s'est tenu la semaine dernière. Si les journaux ne se sont guère fait l'écho de ce problème, car d'autres comme la raréfaction des baleines ou la disparition des ours blancs sont plus médiatiques, il n'en demeure pas moins vrai que, sous l'impulsion de la très dynamique Association des Pêcheurs à Pied de la Côte de Jade, ce sujet avait été inscrit à l'ordre du jour. Les différents groupes de travail n'ayant pu arriver à un consensus, les décisions ont été laissées à l'arbitrage de Nicolas, notre bien aimé Président de la République.
Nature du problème:
En effet jusqu'à présent seuls les retraités pouvaient tout au long de la semaine s'adonner à leur distraction favorite ce qui leur procurait, outre une activité physique saine et vitale pour leur vieilles articulations, un complément de revenu sous forme de nourriture (quand on connaît le faible niveau des pensions du régime général on comprend mieux la nécessité de cette activité pour nombre d'entre eux).

Depuis quelques années on constate un nombre très important (parfois plus qu'en été) de pêcheurs pendant les jours ouvrables, pêcheurs qui sont encore loin d'avoir atteint la soixantaine .

Sans vouloir prendre parti, force est de constater que ce sont là les conséquences désastreuses des 35 heures et des RTT induites ainsi que de la prolifération des régimes spéciaux de retraite.
Nicolas a bien pris conscience de ce problème majeur et c'est au nom de la défense des crevettes qu'il a chargé son gouvernement de plancher sur les retraites et les 35h afin de permettre la survie de ces crustacés.
Les solutions qui consistent à travailler plus (pour gagner plus) et à aligner les régimes spéciaux sur le régime général vont dans le bon sens et devraient permettre à terme de renverser la tendance.
Là aussi les médias ne font pas oeuvre de pédagogie car s'ils mettaient en avant cette sauvegarde des espèces, les gens accepteraient plus volontier ces petits sacrifices et en seraient plus reconnaissants envers leur Président de prendre à bras le corps les problèmes capitaux de notre environnement.

Je compte sur les lecteurs de mon blog pour faire passer le message auprès de la population Française et ainsi de permettre la réalisation de ces changements sans mouvements sociaux, il en va de l'avenir de la crevette de pays.


En attendant que les décisions prises aient produit leurs effets, quelques pêcheurs arrivent encore quelquefois à trouver les précieux crustacés.


C'est donc avec une profonde reconnaissance envers tous les travailleurs qui font le choix de la préservation des espèces que je vais déguster ces quelques crevettes accompagnées de vin blanc bien frais.

vendredi 12 octobre 2007

La Boule Bernerienne



La boule Bernerienne est une variante locale de la boule Nantaise qui en diffère essentiellement de par la nature et la taille du terrain et de par la règle du talon (on n'utilise pas la planche du fond de terrain pour jouer en retour).
Cette association (Amis de la Boule Bernerienne) créée en 1985 comptait près de 90 adhérents dès la première année et se stabilise à environ 150 depuis quelques années.
Le terrain de jeu est un rectangle de 21,5m par 3m en sable tamisé et roulé avec les bords longitudinaux incurvés permettant de donner la trajectoire adéquate (pour les joueurs avertis) afin d'éviter les boules se trouvant sur le passage.
A noter que les fonds du terrain (talon) sont constitués de planches très épaisses qui renvoient les boules (ou le petit) lorsque celles-ci viennent le frapper (lors d'un tir car il est interdit de venir toucher directement le fond).




Le jeu, constitué de 12 boules (6 rouges et 6 vertes) en résine de synthèse d'un diamètre de 110mm et d'un poids de 1,250kg, consiste à placer sa boule au plus près du petit en la faisant rouler dès le départ (interdiction formelle de lancer la boule).
Les équipes sont généralement formées de 3 joueurs, plus rarement de 2, chaque joueur jouant alors 2 ou 3 boules sans ordre pré-établi à l'intérieur des équipes (fonction des aptitudes de chacun et de la tactique élaborée en cours de jeu).

Lors du déroulement d'une partie, certains spectateurs de nature anxieuse tiennent les rambardes quand ils pressentent un tir violent qui pourrait menacer la solidité de l'édifice et apportent ainsi leur contribution à la pérennité de ce jeu.
Pendant ce temps là on peut voir en arrière plan une réunion du bureau sous la houlette du président Jean Paul LEBRIS qui planche sur l'organisation du prochain tournoi.





Comme tout club sportif, la Boule Bernerienne compte aussi des supporters assidus qui encouragent leurs joueurs favoris tout au long de la saison. Les spectateurs sont très nombreux en été et forcément en nombre plus restreint en morte saison mais les joueurs savent qu'ils peuvent compter sur leur fan-club toute l'année.

Si vous passez par La Bernerie à l'occasion de vos vacances (ou pour toute autre raison d'ailleurs), n'hésitez pas à faire un crochet par le square Thibault pour venir admirer les compétiteurs de ce sport traditionnel régionnal; vous serez toujours les bienvenus.

mercredi 5 septembre 2007

TITANIC




Lors de mon dernier message de juillet j'indiquais que mon prochain article concernerait la mise à l'eau du bateau et à la vue du titre nul doute que les plus sagaces d'entre vous (et ils sont nombreux) auront compris que tout ne s'est pas déroulé conformément à ce qui était prévu.
Mon intention n'étant pas d'en faire un roman, je vais quand même essayer de résumer sommairement les différentes phases de l'aventure.




Après un hivernage et quelques travaux d'aménagement au milieu des vignes à Mouzillon et bien qu'ayant vérifié que l'horizon était dégagé, j'ai senti une certaine réticence de l'engin à quitter le pays du muscadet; réticence qui s'est manifestée par un refus (moins d'un kilomètre après le départ) de suivre la voiture et donc un stationnement (prohibé) au beau milieu de l'axe routier Clisson-Le Pallet.
Un oeil attentif dans le rétroviseur associé à une grande rapidité d'analyse (plus de 50 m entre le véhicule et le bateau m'étant apparu comme anormal) m'ont permis de reprendre la situation en main sans autre dégât qu'une petite frayeur (frayeur partagée par le premier véhicule qui me suivait, en l'occurrence une auto-école).


La météo n'étant pas favorable ce jour là et ayant eu mon quota d'émotion, il fut décidé de procéder à la mise à l'eau à une date ultérieure et de rapprocher le bateau de la côte en le mettant à l'abri sous un hangar à Rouans.



Une petite fenêtre météo début juillet a permis la mise à l'eau et l'ancrage au mouillage devant le plan d'eau de La Bernerie. Une présence d'eau relativement importante dès les jours suivants révéla des fissures à l'arrière de la coque ce qui nécessita une opération résine (2 en réalité car la première ne fût pas couronnée de succès). Après ces quelques avatars ce fût le moteur qui donna des signes de faiblesse puis la météo qui ne permettait pas de sortir en mer afin de vérifier si les interventions réalisées étaient efficaces.

Audrey arrivant (avec Sean) spécialement d'Irlande pour faire des promenades en bateau, il fallut mettre les bouchées doubles pour être prêt à temps avec le résultat ci-dessous.



Audrey cheveux au vent fendant la mer de la baie de Bourgneuf sous un ciel digne de la côte d'azur.




Tout ceci réalisé sans aucun trucage (tant au niveau du bateau que du ciel) mais la photo suivante prise sous un angle différent donne un aperçu un peu différent....



Les difficultés liées au moteur principal étant loin d'être toutes résolues, une promenade avec le moteur de secours permit quand même de vérifier la tenue du bateau à la mer par temps calme.

Par contre je me suis vite rendu à l'évidence, ce bateau vu sa très faible hauteur sur l'eau et le fait qu'il ne soit pas auto-videur n'était pas fait pour rester au mouillage puisque dès qu'il y avait un peu de vent d'ouest et/ou de la pluie (et nous avons été gâté cet été) il fallait écoper à marée basse sous peine de retrouver le bateau coulé à la marée suivante!

Vers mi-août les problèmes du moteur étaient pratiquement réglés et une dernière intervention en mer (avec un spécialiste) était programmée lorsque la tempête du 15 août est arrivée.

Les vents déchaînés ont eu raison des taquets d'amarrage du bateau ce qui fait que celui-ci n'était plus tenu que par l'amarre de secours avec pour conséquence de mettre le bateau par le travers et les vagues ont fini par retourner le bateau!

J'ai donc découvert ce triste spectacle le lendemain midi lorsque j'ai voulu aller écoper le bateau: un bateau retourné et partiellement envasé avec tout le matériel baignant dans l'eau de mer et la vase (moteurs y compris). Par pudeur et par respect pour le bateau, je ne publierai pas de photos de celui-ci en fâcheuse posture.

Il ne fallut pas moins de 5 personnes pour réussir à le remettre à l'endroit (non sans mal) et constater que beaucoup d'éléments avaient soufferts. Le bateau (du moins ce qu'il en reste) a donc été rentré sous le hangar à Rouans et devrait prendre le chemin de la région Tourangelle pour naviguer (après des réparations conséquentes) sur la Loire (ce qui semble plus raisonnable pour lui).

Tout ceci fait que je vais rester sans bateau pendant quelque temps (et probablement de très nombreuses années) car pour le premier (barque à Pont Saint Martin) celà s'était déjà mal terminé et vu que la situation s'est aggravée pour le second, je n'ose imaginer ce qui pourrait arriver pour le troisième!

Donc fin des aventures nautiques et places à d'autres!

lundi 2 juillet 2007

Congrès 2007 du service thermique

Chaque année le service CE/TH du Centre d'Essais se réunit en congrès pour débattre des sujets d'actualité et procéder aux éventuelles nominations parmi ses membres les plus émérites.



Cette année, le congrès a eu lieu le vendredi 29 juin au domaine du Pont Béranger où tout avait été prévu par les organisateurs en cas de météo défavorable, ce qui fût d'ailleurs le cas.



Les congressistes, après avoir bu un verre à la santé de tous les membres n'ayant pu pour diverses raisons se joindre à eux, ont tout d'abord procédé à l'élection du meilleur soudeur du Centre d'Essais. Les voix se sont portés à l'unanimité sur la candidature de Pierrick Sorin qui par conséquent s'est vu décerner cette appellation très convoitée au sein de la profession.
Il est à noter que par un curieux hasard celui-ci fêtait tout juste ses 40 ans par la même occasion.



Après avoir commencé à débattre des sujets prévus au sein des différents groupes de travail, le professeur Alliaume a tenu absolument à présenter sa thèse (bien que non inscrite à l'ordre du jour) sur " les relations entre la propention de la hiérarchie à s'approprier les mérites de la classe ouvrière et l'avancement du personnel électricien".
Cette thèse bien que très intéressante n'a pu être débattue
sereinement car insuffisamment préparée par les autres congressistes et c'est donc au grand dam du professeur Alliaume qu'il fût décidé de reporter l'étude de celle-ci à une date ultérieure.


Autre évènement important à signaler lors de ce congrès, c'est le vif intérêt porté par un grand club du sud de la France pour le véhicule de collection de monsieur Bonfils, ce qui troublera profondément celui-ci et le remplira d'émotion lors des sollicitations téléphoniques répétées du président de ce club.
Il trouvera auprès de monsieur Gueret les conseils avisés d'un sage afin de gérer au mieux cette affaire (ainsi que sa faiblesse passagère).









A l'issue des différentes joutes intellectuelles et à l'instar des congrès passés, la journée se termina par un tournoi de palets (plomb et bois afin de satisfaire à la majorité) où tout un chacun pu faire montre de ses qualités dans un sport qui demande concentration, adresse et maîtrise de soi.

VIVEMENT LE PROCHAIN CONGRES !

jeudi 7 juin 2007

Peinture de la maison










Après quelques hésitations et aussi après avoir pris soin de consulter quelques spécialistes dans le domaine (voisins, soeurs de Pierrette, etc...), le choix d'une peinture à dominante verte s'est imposé pour diverses raisons (écologie, Irlande, etc...).

La réalisation m'a été confiée et je reconnais que celà a pris quelque temps mais enfin c'est terminé ou presque (quelques retouches et finitions en cours). Bien évidemment le retard ne peut en aucun cas m'être imputé (celà ne surprendra personne) car j'ai été handicapé par les éléments suivants:

- Présence des enfants rendant trop délicat tous travaux de peinture.

- Pluie ou vent rendant impossible la peinture en extérieur.
- Beau temps obligeant à pratiquer la pêche à pied à La Bernerie.

Malgré tout celà le chantier est arrivé à son terme car maintenant toute mon énergie va être consacrée à la mise à l'eau de mon bateau mais ceci fera l'objet d'un message spécifique.




En attendant bien vouloir faire vos commentaires sur le nouveau look extérieur de la maison ainsi que sur la qualité du travail effectué (j'apprécierai grandement si les commentaires étaient positifs, dans le cas contraire ne vous sentez pas obligés d'en faire)